Flora : de tous les combats à 21 ans
Flora est l’une de ces jeunes pousses que l’on ne peut arrêter. A peine âgée de 21 ans, elle est de tous les combats. Elle qui se dit « française, catholique d’âme et de coeur » ne cesse d’agir afin de promouvoir « les valeurs de liberté, de propriété privée, de responsabilité et d’innovation ».
« J’ai décidé de m’engager dès ma première année de faculté dans le militantisme universitaire », explique-t-elle. Sur son campus, elle met son courage à l’épreuve : « je me suis présentée aux élections étudiantes avec l’UNI. J’ai beaucoup appris durant cette période, en faisant campagne sur le terrain et en prenant la parole dans des amphithéâtres bondés ».
Son désir de s’engager l’amène à l’automne 2012 à l’IFP. Elle y apprend à structurer sa pensée et les techniques nécessaires à son action : « le contenu et le discours des formations sortent de la doxa habituelle que l’on a l’habitude d’entendre dans l’enseignement supérieur public français. Entendre un son de cloche différent quand on a 19-20 ans est crucial ». Mais « l’IFP est plus qu’une formation, ajoute t-elle : il apporte un réseau d’entraide, des amitiés. C’est ce qui fait à mes yeux la singularité de l’Institut». En effet, « un jeune de droite a généralement tendance à se sentir seul. A l’IFP, nous réalisons que nous ne sommes pas seuls à défendre ces idées ».
Flora s’est rapidement investie au-delà de son campus universitaire. « J’ai pour la première fois de ma vie battu le pavé pour m’opposer à la dénaturation du mariage, à la PMA et à la GPA. Je me suis retrouvée avec des milliers d’autres jeunes, de tous horizons, dans les rues de Paris pour défendre la famille comme cellule de base de notre société. Pétitions, collages, tractages, manifestations, réseaux sociaux, Veilleurs, opérations coups de poing, j’ai été de toutes les aventures », raconte-t-elle avec enthousiasme.
Si elle pense que « nous avons réveillé tout un pan de notre jeunesse que l’on croyait endormi », elle reconnaît cependant « qu’il reste encore beaucoup à faire pour gagner le combat des idées dans notre pays ».
C’est pour cela qu’elle ne pouvait s’arrêter en si bon chemin : en 2013, elle rejoint le collectif des Bonnets rouges, parti de Bretagne et « désireux de lutter contre le matraquage fiscal ». Elle prête alors main forte en région parisienne : « je me suis notamment occupée de la mise en relation des intéressés, de coordonner des opérations militantes de terrain et des actions de communication ».
Aujourd’hui, elle concilie études et engagement politique : « j’ai été candidate aux élections municipales de 2014 et j’ai été élue dans ma commune de Feucherolles, en charge de l’éducation, de la jeunesse et des sports. Je monte cette année un conseil municipal des jeunes ». Elle est aussi présente au niveau de son département : « j’ai repris cet été la responsabilité des Jeunes Républicains des Yvelines sur proposition de Valérie Pécresse, et j’ai aussi été chargée de sa campagne digitale ».
La tête bien faite et les mains habiles, Flora n’a pas fini d’agir pour ses convictions.