Jens, sur les campus face à l’extrême-gauche
Jens est maintenant Délégué national de l’UNI, en charge de la région parisienne. Constamment, il œuvre dans l’éducation.
Mercredi 9 mars 2016 : la colère gronde à l’extrême-gauche. Les syndicats de cheminots et d’étudiants veulent en découdre contre les réformes du code du travail. La grève est lancée, et les premières Assemblées Générales ont lieu dans les Universités. Comme d’habitude, ce sont les mêmes mots d’ordre : obtenir une « victoire sociale pour les travailleurs » par « l’union des luttes ». Pour y parvenir, les agitateurs usent toujours des mêmes moyens : porter atteinte à la liberté d’étudier et vandaliser des établissements publics.
Evidemment, les premières victimes des grèves et des blocages sont les Français honnêtes et travailleurs. Pour les défendre, Jens est déjà en première ligne.
Responsable du mouvement étudiant UNI, il dénonce au micro d’Europe 1 « l’escroquerie de cette mobilisation syndicale » et fait remarquer que « 43 % des jeunes diplômés sont au chômage un an après leur Master 2. La loi El Khomri ne va pas régler ce problème car elle ne propose que quelques ajustements techniques là où il faudrait réformer entièrement l’Enseignement Supérieur et le code du travail. »
Jens n’est pas impressionné. Il faut dire qu’à 23 ans, notre jeune pousse est déjà un militant expérimenté. Entré à La Sorbonne en 2012, il voyait « tous les jours, l’extrême-gauche militer, imposer ses idées et ses méthodes violentes ». Ulcéré, il décide de sauter le pas, et entre à l’Union Nationale Universitaire (UNI).
En septembre 2013, il perfectionnait sa formation en suivant le séminaire l’IFP : « il faut également avoir des bases solides pour pouvoir défendre ses convictions. En structurant un réseau et en organisant des séminaires, l’IFP apporte un plus à de nombreux étudiants engagés, en permettant notamment de faire se rencontrer des jeunes aux parcours variés. »
Jens est maintenant Délégué national de l’UNI, en charge de la région parisienne. Constamment, il œuvre dans l’éducation, qu’il regrette « souvent délaissée par la droite ». « Je crois au mérite et à l’excellence à l’Université, à la liberté de l’enseignement », explique-t-il.
Son ambition ? « Faire de l’UNI le fer de lance de la droite de la jeunesse pour mener le combat culturel abandonné par une grande partie de la droite française ». A la tête de son mouvement, les choses semblent en bonne voie : alors que de nombreuses organisations politiques voient le nombre de leurs militants baisser,« les rangs de l’UNI grossissent ». Et Jens de l’expliquer simplement : « preuve sûrement qu’une droite qui assume fièrement ses valeurs est encore capable de mobiliser. »