Charles : au coeur de la reconquête politique et culturelle
Agé de 22 ans seulement, Charles est déjà l’un des piliers de la nouvelle génération. Président de l’association SOS Chrétiens d’Orient, attaché parlementaire, il dirige aussi une émission radio et contribue à l’Institut Renaissance.
Alors que la sphère politico-médiatique reste timorée après les attaques du 13 novembre, certains jeunes sont prêts. Même quand l’incertitude et la peur gagnent l’opinion, ils prennent la parole. Charles est l’un d’entre eux.
Sans hésiter, il galvanise ses amis : « il faut, après le deuil, interroger la légitimité du pouvoir en place : un Etat par bien des aspects complice de cette situation, une politique étrangère qui a financé ces terroristes, et une protection non assurée des Français. Nous ne pourrons pas faire l’économie d’une remise en question. »
« Nous sommes à un tournant », poursuit-il, percevant une évolution notable des circonstances politiques depuis quelques années : « nous pouvons maintenant nommer les choses, avancer des propositions, réintroduire des auteurs comme cela a rarement été possible dans l’histoire politique récente ».
L’action de Charles est fondée sur une réflexion solide : « J’ai toujours considéré que le premier des engagements était le travail intellectuel », explique t-il. Mais cela ne semblait pas lui suffire. Il y a trois ans, il rejoignait l’opposition à la dénaturation du mariage.
Aujourd’hui, Charles se démène pour la reconquête politique et culturelle. Il agit sur tous les fronts : « actuellement, je suis assistant parlementaire. J’anime également les recherches de l’institut parlementaire France Renaissance. J’essaye de participer aux débats notamment à travers le Libre Journal des Débats de Radio Courtoisie que je dirige avec Benjamin Blanchard. » Surtout, il préside l’association SOS Chrétiens d’Orient : « Nous venons en aide aux chrétiens persécutés à rester sur la terre de leurs ancêtres. Nous contribuons à retisser un lien entre la chrétienté française et les chrétientés orientales en Irak, en Syrie, en Jordanie, au Liban et bientôt ailleurs ! ».
Il y a peu de temps encore auditeur de l’IFP, il est récemment devenu intervenant lors des séminaires : « afin d’expliquer comment je tente de faire concorder le travail sur les convictions et l’engagement pratique. » A ses yeux, « l’IFP est d’abord un lieu de rencontre et de formation. C’est surtout un réseau formidable d’échange, de savoirs, de compétences qui sont toujours disponibles afin de mener à bien projets et fonctions ! ». Par exemple, « SOS Chrétiens d’Orient incite ses chefs de mission à effectuer au moins une formation à l’IFP ».