Charlotte une autre voix dans les médias

Charlotte, jeune journaliste de 31 ans, s’est déjà imposée dans un milieu empreint de conformité idéologique. Invitée fréquemment sur la chaîne d’informations CNews, elle s’y distingue par ses analyses en rupture avec celles de ses confrères. Rencontre avec une auditrice en quête de vérité.


Peux-tu te présenter succinctement ?

Après un bac scientifique, j’ai étudié la philosophie pendant trois ans avant de faire une école de journalisme. J’ai alors effectué mon stage de fin d’études dans un quotidien libanais. C’est d’ailleurs au cours de ce séjour que je me suis prise de passion pour la région. Revenue en France, j’ai espacé mes déplacements sur le terrain pour m’intéresser à l’actualité (notamment sur les sujets de société) de mon propre pays. Je travaille depuis pour Boulevard Voltaire, Valeurs actuelles, Famille chrétienne, Aleteia. Invitée depuis quelques mois sur la chaîne d’informations CNews, je propose un décryptage de l’actualité en décalage avec le discours dominant.

Qu’est-ce qui t’a incitée à travailler dans le journalisme ?

La volonté de transmettre. J’ai été marquée par une phrase de Charles Péguy qui disait qu’il était difficile d’accepter de voir ce que l’on voyait… Je crois qu’il est encore plus difficile de l’assumer pour une raison simple : les réalistes ont laissé tous les métiers de la transmission aux idéalistes. J’ai jugé bon de réinvestir ces métiers devant l’urgence de la situation, non pour provoquer l’effet contraire mais pour rééquilibrer une parole ou un regard médiatique tristement uniforme.

Pourquoi as-tu suivi les formations de l’IFP ?

Parce que je crois absolument indispensable de parfaire sans cesse ma formation pour améliorer le niveau d’exigence professionnelle qu’il est nécessaire d’avoir en général, et plus particulièrement encore lorsque nous défendons des idées qui ne sont pas jugées « légitimes » dans les médias traditionnels. On parle souvent de la « France des oubliés » : elle est une réalité. Mais quiconque prétend parler en son nom se doit de la représenter sans la trahir, ce qui demande des compétences sans cesse ajustées, que l’IFP offre par ses formations.  Quels conseils donnerais-tu à un jeune auditeur qui souhaite s’engager dans le journalisme ? Je lui dirais tout simplement exigence et détermination : cela demande énormément de travail mais notre avenir mérite le sacrifice !